Croisière à Chioggia

Jeudi 27 septembre

Comme annoncé, le vent a faibli et le soleil doit permettre de faire remonter les températures. Il n’en faut pas plus pour confirmer notre croisière de 2 jours en direction de Chioggia, une petite ile de pêcheurs au sud de la lagune.

Encore un très bon accueil à la capitainerie. Suite à notre appel, un employé nous fait vivre un jeu de piste en apparaissant puis disparaissant des pontons avec son vélo, pour nous donner à chaque fois une indication avec des gestes. Il finit par nous indiquer notre place et nous aider à nous amarrer entre deux piquets et cul à quai, pour pouvoir sortir du bateau le soir.

Carte magnétique, eau, électricité, et heureusement – à notre demande – une planche en bois pour pouvoir débarquer toute la petite famille sur le ponton sans finir à l’eau. Une grosse déception quand même : la belle piscine est fermée depuis une semaine. Au départ, c’est pourtant elle qui nous a motivée à dépenser 34€ par nuit dans ce superbe port.

Beaucoup de bateaux et beaucoup de grosses unités, de vraies maisons flottantes. Mais peu de monde qui dort sur le bateau, la pratique locale semble plus être la sortie à la journée.

Un inconvénient à ce port : il est excentré et il faut bien faire 1km avant d’arriver dans le centre, pourtant à environ 100m à vol d’oiseau. On comprend vite pourquoi il y a des vélos sur tous ces gros bateaux.

Vendredi 28 septembre

Encore une belle journée avec peu de vent annoncé. On démarre par une séance de travail dans le bateau. D’abord sous la tente du pont avant, puis dans le cockpit pour profiter de la lumière tout en se protégeant du soleil.

Puis l’envie de se baigner l’emporte. Je me renseigne à la capitainerie et nous sortons en mer jeter l’ancre dans 2 mètres de fond.

Une bonne baignade suivie d’un bon picnic, avant d’aller visiter les canaux de Chioggia avec notre bateau. Les canaux sont étroits et les ponts sont bas, le dernier trop bas pour que ça passe. Sur le chemin, on repère une pizzeria qui a ses propres piquets d’amarrage, avant de rentrer profiter de la fin de la journée au port.

Samedi 29 septembre

La nuit a été moins bonne que la précédente : le vent s’est levé, des voisins de ponton ont fait la fête (et oui, c’était vendredi soir) et Raphaël nous a réveillés à 6h. Jacqueline a mal au dos : est-ce mieux de rester une nuit de plus sur place ou de rentrer dès que possible malgré le vent ?

Pendant que les adultes réfléchissent à la meilleure option, les enfants pèchent à l’épuisette sur le ponton.

On décide de tenter la pizzeria puis de rentrer au camping car, où la nuit sera plus confortable. Les piquets de la pizzeria sont étroits : il font probablement la largeur de Mombacho avec ses pare-battages mais certainement pas plus. Le vent est assez fort, environ 25km/h. Après 4 tentatives d’amarrage infructueuses, j’abandonne l’idée de réussir cette manoeuvre, au grand soulagement de Jacqueline.

Tout le monde est déçu pour le restau mais en repartant, on aperçoit deux anneaux le long du quai, à l’entrée du canal. Leur positionnement est parfait pour Mombacho et nous voila amarrés en plein centre ville.

Il nous reste l’embarras du choix pour les restaurants. Finalement, le risotto aux langoustines et les gambas au vinaigre balsamique avec leur chicorée l’ont très largement emporté sur la pizza. Sans parler de la mousse aux agrumes et amandes commandée par Jacqueline mais dont tout le monde a profité.

Pour fêter la St Raphaël, il choisit un mini voilier en bois que nous lui offrons tous avec plaisir : il ne le quittera plus de la journée, même pendant la sieste.

Retour au camping pour terminer la journée. Une fois de plus, tout le monde ira se coucher d’une bonne fatigue.