Comme prévu, nous nous réveillons sous la pluie ce lundi 27 mai. Nous nous consolons en déjeunant à nouveau dans un bon restaurant (A Chabraca).
Mardi 28 mai, Raphaël (et Sophie) font la « journée verte » avec la maternelle des Chardrottes.
Nous utilisons cette journée pour préparer notre départ et bricoler : ce n’est que la 2ème fois que je change le marche-pieds du camping-car. Positionné derrière l’essieu arrière, celui-ci sert de fusible à chaque mauvaise manoeuvre.
Le soir, au moment du coucher, nous recevons des textos de Moby Line qui nous annonce sans plus d’information que notre traversée vers la Sardaigne le lendemain est annulée à cause du mauvais temps.
Cette information est confirmée lorsque nous appelons la compagnie le matin du mercredi 29 mai. Par contre, aucun élément concret ne nous est apporté sur la suite des évènements : il faut attendre patiemment que la météo s’améliore et que les ferrys reprennent. Mais aucune priorité ne nous sera donnée à la reprise et nous ne pourrons pas être inscrits sur la liste d’attente tant que nous ne venons pas physiquement sur place.
Et lorsque je précise que nous sommes tout à fait disposés à venir sur place avec notre ensemble de 15 mètres – et que nous pouvons tenir 1 semaine en toute autonomie – on m’enjoint de ne pas le faire pour ne pas perturber une organisation qui semble n’en avoir que le nom…
Pour nous consoler, nous préparons une belle côte de boeuf au barbecue.
La terrible météo qui cloue l’ensemble des (vieux) ferrys Bonifaciens à terre ne nous empêche pas de faire une belle sortie à l’Accrobranche de Porto-Vecchio. Le site est réellement magnifique et avec Emma et Sophie, nous alternons entre viaferrata et grandes tyroliennes.
Jeudi 30 mai, nous quittons Porto-Vecchio et arrivons à la gare de ferry de Bonifacio de bonne heure. L’objectif est de nous faire inscrire sur la liste d’attente dès la reprise. La route est étroite et très pentue : nous sommes contents de la faire dans ce sens car je ne suis pas certain que nous serions capables de rebrousser chemin.
Après une matinée d’attente et malgré des négociations infructueuses auprès de la compagnie Italienne, les portes du ferry de midi se ferment juste devant notre camping-car.
Pendant notre attente, nous sympathisons avec nos voisins Ecossais qui – malgré la barrière de la langue – découvrent les joies d’une gestion de crise « latine ». Jusqu’au dernier moment nous ne savons pas si le ferry de 17h30 va nous embarquer et le suivant est à 20h : j’ai prévenu le port que nous refusons de prendre celui de 20h, dans ce cas nous dormirons sur place. Sans nous donner d’autorisation officielle, un employé sympa nous a indiqué où brancher le camping-car dans cette éventualité.
Finalement, nous sommes les derniers véhicules à embarquer sur le ferry de 17h30. Nous faisons le trajet jusqu’à Palau et découvrons que le camping que nous avions repéré ne nous convient pas. Nous poursuivons jusqu’à Baia Saraceno où nous nous installons à la tombée de la nuit. Nous fêtons notre arrivée en Sardaigne au restaurant du camping avec nos amis Ecossais et terminons la soirée sur une dégustation de whisky en admirant les étoiles.
Vendredi 31 mai, l’objectif est de mettre le bateau à l’eau. Nous discutons avec Piero qui loue les anneaux du camping et lui prenons un emplacement pour 2 semaines. Après une tentative infructueuse à la cale du camping, nous décidons de retourner faire la mise à l’eau au port de Palau.
Je repars par la route avec Sophie et Raphael pendant que Jacqueline et Emma ramènent le bateau par la mer. Une grande première pour Jacqueline, qui n’a jamais conduit le bateau sans son co-pilote préféré.
Samedi 1er juin, nous partons en bateau découvrir l’archipel de la Maddalena. Nous passons notre première nuit au mouillage dans une crique de l’ile de Spargi où nous ne croisons pas un seul être humain.
Je jette une deuxième ancre à terre puis l’accroche à un gros tronc d’arbre pour la nuit. Après que les vagues ont changé de sens et le bateau roulé toute la nuit, je regrette cette initiative – et Jacqueline aussi.
Dimanche 2 juin, nous faisons escale au port de la Maddalena et en profitons pour découvrir la plus grande ville de l’archipel.
De retour au camping, nous profitons d’une baignade un peu fraiche puis d’une soirée tranquilles avant notre escapade sauvage à Stintino et Alghero.
Le lendemain, nous admirons l’archipel depuis la terre sur notre trajet en direction de Stintino.
Bonjour.
Ce matin sur le quai de ma gare en destination du bureau , je découvre votre escapade en Sardaigne. J’ai de suite une pêche d’enfer et l’esprit ravis.
Bon ça ne se voit pas sous ce masque mais là j’ai bananne pour la journée !
Merci.
Merci Laurent ! 🙂
Ca nous a fait du bien de nous replonger dans ces photos… les enfants on grandi depuis…
Merci Jacqueline et Arnaud, de nous faire rêver par ce temps de confinement bis! J’adore lire votre blog et les photos sont juste magnifiques. Vous faites voyager tout le 5ème étage de Plasseraud Paris, c’est un super exploit!
Merci Cyra ! Nous mettons à profit les week-ends pluvieux de ce 2ème confinement pour nous replonger dans nos photos… avec pour ambition d’achever ce que nous avions commencé !
Ouf ! ça fait vraiment du bien 😉
Merci à la petite famille pour cette escapade ensoleillée (et petite séquence nostalgie pour tous ces « véhicules » qui vous ont accompagnés dans ces voyages).
J’imagine que votre re-confinement actuel est d’autant plus dur en plongeant dans ces souvenirs… Mais, en tous cas ça facilite le notre !
Bises.
Régis
Merci Régis !
Oui, petite séquence nostalgie mais ça nous fait aussi du bien de nous évader en faisant du tri dans ces souvenirs 🙂 😎
On se serait bien passé de ces confinements qui nous on volé le début et la fin de saison 2020 avec le nouveau bateau. Mais finalement, ça nous aide a rattraper un peu le retard dans le tri de nos souvenirs. Et à limiter un peu les heures du nouveau moteur… 😉
Quel régal de vous retrouver en Sardaigne par ce re-confinement. Vous nous faites rêver.
Bravo!
On attend la suite avec impatience!
Bises à vous 5 les aventuriers
Hélène et Claude
Merci Hélène ! On s’adapte à cette drôle d’époque ! Le travail, les apéros, les cours de judo des enfants … et maintenant même les voyages se font chez soi derrière l’ordi 😉. Bises des e-aventuriers 😘