Croisière à Rab

Lundi 8 octobre

Dès le matin, Raphaël est motivé par notre départ en croisière.

Il m’aide à préparer le bateau pour une croisière prévue sur 2 ou 3 jours, pendant que les filles travaillent et que Jacqueline prépare les affaires. On prévient le camping de notre départ.

Le programme initial est de mixer nuits au port et au mouillage forain.

Nous naviguons juqu’à l’île de Rab où nous nous installons à la Marina ACI pour la nuit.

Avec une pause bouée suivie d’une pause baignade sur le trajet.

L’accueil à la marina est très bon : un employé du port nous aide à l’accostage et lorsque je lui demande de pouvoir débarquer facilement les enfants, il nous oriente vers un grand ponton quasi désert que nous « privatiserons » pendant notre séjour : salle à manger, salle de classe,…

Mais le tarif d’environ 40€ la nuit pour un bateau de 6m est largement au dessus de notre référentiel (10 à 20€ en France), pour des infrastructures correctes mais incomplètes : pas d’emplacement pour faire la vaisselle ni pour vider des WC chimiques.

Ça nous laisse l’impression qu’en Croatie – comme en Italie – les marinas sont plûtot des endroits prévus pour les grosses unités, avec de gros budgets. Une différence avec le lac de Come et Venise : ici pas mal de touristes passent la nuit sur leurs gros voiliers, principalement de location.

Mardi 9 octobre

Malgré le confort du chauffage, la nuit a été très humide. Au petit matin, Jacqueline et moi avons le même doute : oserons-nous le mouillage forain avec une telle humidité et fraîcheur de la nuit ?

Jusqu’à 15h, la réponse est clairement non : nous craignons un trop grand inconfort, surtout pour moi et pour Emma, dont c’est le tour de dormir sur le pont avant.

Après un bon restau puis avoir réglé le port, nous nous dirigeons vers la crique Kristofor, qui nous a été conseillée par la Marina car bien pour la baignade avec les enfants.

Nous jetons l’ancre dans 1,5m d’eau. C’est vraiment pratique cette eau translucide pour vérifier son ancre.

L’appel de la baignade est immédiat !

Seuls au monde dans cet endroit magique et pas de vent annoncé par la météo : nous décidons d’y rester dormir malgré l’humidité prévisible de la nuit.

Il faudra juste ne pas être pressés de lever l’ancre le lendemain, le temps que le taud de camping sèche. Mais vu l’endroit, cette punition pour semble tout à fait supportable.

Mercredi 10 octobre

Effectivement, la nuit a été fraîche et humide mais nous nous étions organisés pour ne pas trop en souffrir.

La journée démarre par une baignade pour certains, dès que le soleil touche le bateau.

La météo reste excellente et on décide de rester une journée de plus. Entre travail, repas, baignades et repos.

Les douches sont prises suite à la dernière baignade du soir, avec un savon spécial pour l’eau de mer.

Le panneau solaire suffit à tenir la batterie suffisamment chargée pour avoir la glacière bien fraîche, les portables et iPads chargés et permettre l’utilisation de la douchette pour se rincer après chaque baignade.

Jeudi 11 octobre

Après la baignade du matin, il nous faut passer par une séance logistique avant d’être capables de lever l’ancre. Nous décidons d’aller profiter d’autres plages qui nous ont été recommandées pour y déjeuner.

Nous nous installerons sur une plage vers la pointe sud ouest de l’ile.

Pas d’autres humains sur notre plage mais beaucoup de lézards.

Après le déjeuner, il est à nouveau temps de lever l’ancre, mais pour rejoindre notre camping-car cette fois-ci. Il est resté à Mali Losinj sur l’île de Cres.

Malgré la brume, la mer est belle et les 23 miles seront parcourus à un rythme soutenu afin d’arriver à temps pour la logistique du retour et le coucher du soleil.