Samedi 6 octobre
Nous nous mettons en route direction l’île de Cres, avec comme objectif d’aller jusqu’à Mali Losinj, au sud de l’île. Jacqueline a repéré un camping qui est ouvert en cette saison, et qui a un accès mer avec une possibilité d’amarrer le bateau.
Arrêt ravitaillement en route. Ici, pas de barres de hauteur pour nous gêner alors on se gare proprement. Par contre, c’est moins évident de se faire de nouveaux repères dans ce supermarché où tout n’est écrit qu’en Croate. Quant au choix des fruits & légumes, il laisse à désirer…
Arrivés à Valbiska, nous embarquons sur le bac pour traverser jusqu’à Merag.
Le camping dispose de différents types d’emplacements. En cette saison, il est quasi vide et après une petite négociation, nous nous installerons en front de mer. Les infrastructures du camping sont propres, moins neuves et luxueuses que celles d’Omnisalj… mais le cadre est incomparable.
Les enfants ont remplacé l’aire de jeu d’Omisalj par un petit coin de paradis au bord de l’eau.
Raphaël est toujours aussi assidu à l’apéro, surtout quand le coucher de soleil est proche…
On participe à notre manière à la fête de mes parents, en ouvrant la meilleure bouteille de la cave du camping car. Merci Olivier, j’en reprendrai bien une caisse ou deux 😉
Pendant la nuit, un très violent orage éclate : il était annoncé par la météo mais non moins impressionnant. La foudre tombe proche de nous mais je me rassure en me disant qu’elle devrait atteindre le paratonnerre du phase à 20m du camping car avant de nous toucher.
Dimanche 7 octobre
Après l’orage de la nuit, j’assèche le bateau qui a bien pris l’eau : pour une question de place, nous n’avons pas pris la bâche. Je me rends compte qu’en cas de très gros orage, un peu d’eau douce rentre dans la cale et dans certains coffres de la cabine.
Probablement un problème d’étanchéité du liston auquel il faudra remédier pour éviter d’emprisonner de l’humidité. Humidité à laquelle nous allons être de plus en plus confrontée au fur et à mesure que la saison avance.
En prévision d’un départ en croisière le lendemain, nous faisons la mise à l’eau. La cale n’est pas très pratique et j’ai oublié d’anticiper les effets de la marée en mer Adriatique. C’est pas la Bretagne, mais il y a entre 50cm et 1m de marnage.
Pour la première fois, c’est Emma qui se charge de décrocher le treuil une fois le bateau à l’eau. Pas de photo, on était trop concentrés mais c’est une belle responsabilité et c’est pratique lorsque la mise à l’eau est un peu complexe : mes 75kg ont été appréciés à l’avant du bateau pour éviter que la coque ne se pose sur les cailloux. Et ma présence à bord était nécessaire pour partir dès le bateau à l’eau car la cale n’avait pas de ponton d’accueil.
Une fois le camping car et la remorque rangés, nous partons pour une courte sortie afin de repérer la zone de navigation.
Dès que nous quittons la baie, une petite houle nous accueille… et nous apercevons des dauphins. C’est le première fois que nous les voyons depuis notre bateau et toute la famille est très enthousiaste. Sophie nous rappelle que c’est son animal préféré.
Pendant une bonne demi-heure, tout le monde scrute l’horizon pour aperçevoir des dauphins et les montrer au reste de la famille. Nous sommes ravis de cette séquence, même si aucun dauphin n’est venu jouer avec notre bateau.
Ravis ce cette séquence, nous rentrons au camping à temps pour admirer le coucher du soleil.
Vous nous faites toujours autant rêver, c’est formidable, merci. Bisous
Merci Maguy !
T’inquiètes pas, il y aura aussi l’épisode « pneu éclaté » qui arrive et qui fera moins rêver 😉
Meme si tout s’est bien terminé…
Gros bisous !
C’est toujours une belle expérience les dauphins la 1ère fois avec son bateau… et les suivantes aussi 🙂
Et sinon : « mes 75kg ont été appréciés à l’avant du bateau »
Tu as maigri ?
Bises
Petit coquin ! Non, j’ai arrondi mes 74kg à 75, en prévision du restau de ce midi.
Mais je pense que depuis que je me suis coupé les cheveux et la barbe, je suis plutôt à 73…
🙂
La Nav avec des dauphins, pour l’ avoir vécu quelques fois ,
c’est toujours magique !
Sur la seine, les SILURES sont moins démonstratifs !
Il y en a qui rêvent…
Bises
H et C
Ah que de souvenirs…. Mali-Losijn… Va voir la passe d’Ozor entre Crès et Losijn…
Je vois que tu suis l’itinéraire annoncé… bonne continuation…
Les Belges!
Oui Philippe, merci pour tes bons conseils 🙂
Nous voila déjà a Primosten, près de ton lieu de prédilection 😉
A chaque visite sur votre blog je pense aux enfants et aux souvenirs qu’ils se font en ce moment. C’est inoubliable !
Vivement la suite, et bonne route.
Genial Bon apéro !