Murano puis départ pour la Croatie

Dimanche 30 septembre

Nous ne pouvions pas quitter la lagune de Venise sans visiter l’île de Murano, réputée pour son artisanat de verre. Les bateaux-taxi sont nombreux en ce dimanche, et le trajet jusqu’à Murano est très désagréable, tant les vagues de sillage sont chaotiques. En effet, les bateaux-taxi semblent prendre un malin plaisir à ne pas respecter les limitations de vitesse.

Vu le monde sur l’eau, je crains que Murano ne soit prise d’assaut et que nous ayons du mal à trouver une place d’amarrage. C’est donc une bonne surprise quand nous arrivons à Murano et que nous trouvons une place, au pied de la Basilica dei Santi Maria e Donato.

Nous déjeunons donc tranquillement sur le bateau avant de visiter la ville à pieds, puis en bateau le long des canaux.

C’est ici que les enfants décident d’acheter leur petit souvenir d’Italie: une étoile de mer en verre pour Emma, et une petit masque vénitien pour Sophie et Raphaël.

Le trajet du retour se déroule bien, et nous rentrons à temps à Fusina pour faire sortir le bateau de l’eau par la grue. Au préalable, Sophie et Arnaud nettoient le bateau pendant que Raphaël finit sa sieste.

Lundi 1er octobre

Cette journée est consacrée à la logistique (préparation du camping car et du bateau pour reprendre la route) et aux courses.

Chacun contribue, à sa mesure. Le petit Raphaël est devenu spécialiste en séchage de vaisselle.

Les courses se révèlent plus compliquées que prévu, car le parking du supermarché  n’est pas accessible aux camping-cars. Des barres de hauteur de 2,8m sont installées partout, et nous sommes obligés de nous garer plus loin dans la zone industrielle. Raphaël s’étant endormi pendant le trajet, je reste avec lui dans le camping-car pendant qu’Arnaud et les filles se chargent des courses. Pendant ce temps, la pluie arrive, et lorsqu’ils sortent, il fait déjà nuit et c’est le déluge ! Heureusement que nous avons le chauffage pour tout sécher pendant la nuit…

Mardi 2 octobre

Avant de reprendre la route pour la Croatie, Arnaud teste sa nouvelle tondeuse à cheveux et à barbe. Les enfants sont ravis de ce changement et en profitent pour faire un câlin à leur « nouveau papa ».

Nous quittons ensuite l’Italie, traversons brièvement la Slovénie, puis arrivons en Croatie. Les changements sont nombreux, tant au niveau des paysages, que de la langue, sans oublier la monnaie (en Croatie, la monnaie locale est la kuna, avec 1 euro = environ 7 kunas). Ce sera l’occasion de travailler la table de multiplication de 7 qui n’est pas la plus intuitive !

Nous prenons le pont vers l’île de Krk, et arrivons en fin d’après-midi à Omisalj. Le camping – tout neuf – nous avait été recommandé par notre voisin allemand à Fusina. Comme il nous l’avait dit, les infrastructures sont superbes et les places premium sont grandes : elles permettent d’installer le camping car avec son store et le bateau sur sa remorque.

Les tarifs hors saison sont très raisonnables, grâce à la carte ACSI que nous avons prise sur les bons conseils de mes parents : merci à Eleanor et Graeme !

Les enfants apprécient tout particulièrement les aires de jeu.

Nous étions prévenus de l’éloignement du camping pour faire d’éventuelles courses et des tarifs très élevés de sa superette. Les deux caddies remplis en Italie suffiront largement à palier cet inconvénient .

A nos yeux, le principal défaut de ce camping est qu’il est proche d’une zone industrielle. Derrière la mer, on aperçoit au loin des usines, ce qui nous déçoit d’autant plus que nous n’étions pas prévenus.

 

9 réponses sur “Murano puis départ pour la Croatie”

  1. Bon, et bien je pense qu’ entre temps, à ce jour, vous avez retrouvé les petites îles paradisiaques et solitaires, eaux limpides et baignades au large…🐟🐠🌙☀️🏊
    Bises
    H et C

  2. Salut Arnaud
    tu es souvent amarré a des « pontons sympas » tu fais comment ?
    c est quoi la procédure tu t amarres ou il y a de la place ?
    Genial en tout cas cela me rappelle de bons souvenir

    1. Salut Sébastien,
      dans la lagune de Venise, c’est effectivement la « procédure ». Tu vérifies quand même la signalisation avant : quand c’est privé ou interdit, en général c’est indiqué.
      Concrètement, pour le piquet de Murano : on a vraiment eu de la chance d’avoir cet emplacement… mais c’était aussi un des seuls emplacement qui n’avait pas de rondin ni de planche de bois facilitant le débarquement. Ceci explique peut-être cela.
      Plus globalement, j’ai remarqué – une fois de plus – que notre bateau a la taille max pour se faufiler dans les canaux étroits et profiter de certains amarrages 🙂

  3. Vous n’aviez pas forcement le choix… mais ça m’agace lorsque je lis qu’un supermarché refuse les camping cars (barres à 2,8m), faut pas hésiter à le boycoter et aller au suivant.
    Ils sont incroyables tout de même ! le ravitaillement pour une famille + le carburant du CC éventuellement, et ils font la trogne parce que vous êtes un peu encombrants !!! ;-(
    Non mais …
    C’était mon coup de g..le du samedi 😉

    1. Bien d’accord avec toi Régis ! Je comprends que les parkings souterrains ne soient pas construits à 3,1m de hauteur, mais les parkings extérieurs avec barres de hauteur… pas classe !
      Au final, j’ai rarement été bloqué pour faire mes courses. Pourtant, quand je déboule avec le camping car et le bateau, je prends un peu de place 😉

  4. Petite pensée pour mes « enfants préférés »:
    Quelle chance vous avez ! Si j’étais une souris, je serais venue avec vous . .. .. J’espère que vous ne vous chamaillez pas trop!
    Profitez-en à fond

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