San Giorgio et Burano

Mardi 25 septembre

La bora est toujours présente mais environ deux fois moins forte que la veille. C’est suffisant pour faire gruter Mombacho qui nous emmènera visiter l’ile de San Giorgio sous un beau soleil.

Comme je l’avais imaginé, ce sont plus des vagues de sillage des autres bateaux dont il faut se méfier. Nombreux sont ceux qui poussent de l’eau en naviguant la proue vers le ciel et la poupe enfoncée : c’est un style… Le clapot levé par le vent est presque insignifiant à côté.

L’accueil au port de San Giorgio est très bon : le capitaine nous trouve une place le temps de pique-niquer puis de visiter l’ile et nous aide à l’amarrage. On comprend vite que le coin est très touristique quand il nous demande un petit billet pour ses services puis qu’il nous renseigne sur les tarifs d’une nuitée : 70 à 80€… On est quand même loin des 17,22€, taxe de séjour comprise d’une nuit du port de l’Arsenal en plein coeur de Paris à la même période. Venise est une jolie ville et Paris aussi. Et le port n’est qu’à moitié protégé des vagues de sillage qui créent un roulis incessant : indépendamment du prix, nous ne passerons pas une nuit ici.

Mais la visite à la journée mérite vraiment le détour. Ne serait-ce que pour monter en haut du campanile qui offre une vue superbe sur Venise. Le tout par ascenseur, pour 6€ par adulte et 4€ par enfant.

La visite de l’ile est aussi sympathique.

Mercredi 26 septembre

La météo annonce les mêmes conditions que la veille : 20 à 30km/h de vent avec un grand soleil. Nous nous mettons en route pour visiter Burano, réputée pour ses broderies, ses maisons colorées et, selon notre voisin de la veille, moins touristique que Murano.

En arrivant à l’entrée du canal principal, nous tentons l’amarrage sur un piquet libre après avoir demandé au capitaine d’un bateau pour touristes : s’il n’y a rien de marqué et personne d’amarré, nous sommes supposés pouvoir nous y installer.

Pour le déjeuner, vue sur l’église de Burano. Et côté canal, nous déployons le voile d’ombrage pour nous protéger du soleil d’automne qui tape encore bien à cette heure-là. Il faut dire que ce n’est pas en Ecosse que nous avons habitué nos peaux blanches au soleil…

Après la pause déjeuner, nous visitons la ville à pied. Il parait que l’église de Burano a un point commun avec la tour de Pise… mais lequel ?

On ne nous a pas menti au sujet des maisons colorées.

Pour terminer, nous profitons de la petite taille de notre bateau pour aller jusqu’au bout du canal principal.  https://youtu.be/4nNpOa-cjoY

Avant de ressortir en marche arrière, faute de pouvoir faire demi-tour.  https://youtu.be/O4DQfqkLaBQ

Sur le chemin du retour, nous repassons sous deux petits ponts de Venise qui nous rappellent les sensations des ponts de Sète (sans les grêlons ;-)) Facile à marée basse et sans croiser de taxi, malgré le contrejour. https://youtu.be/UdwlLg9sBUo